Au coin d'un couloir [Eirwen]

Cursed Cat Messages : 18 Date d'inscription : 30/05/2010

Aucun bruit ne se faisait entendre...Aucun? Si l'on ne comptait pas le léger bruit que provoquaient mes coussinets sur le sol, il était vrai que l'on n'entendait strictement rien! Allons...Cela faisait depuis longtemps que je n'avais plus fais parler de moi! Il ne fallait pas qu'il croient que j'étais partis, ou bien qu'ils m'avaient attrapé, ce qui était loin d'être le cas! En plus, presque personne ne croyaient qu'un chat était l'auteur de ses actes...

Alors...Qui est ce qui allait me rencontrer aujourd'hui? Je le plaignais d'avance...Je m'asseyai au coin d'un couloir du sixième étage, et inspectai les alentours, guettant le moindre bruit. Bruit qui se fit entendre quelques secondes après, me faisant relever les oreilles, à l'affut. Une souris passa devant moi, en marchant tranquillement, comme si elle ne m'avait pas remarqué. Un léger sourire passa sur mes lèvres, et je fis le dos rond, avant de lui sauter dessus. Elle n'eut même pas le temps de lancer le moindre bruit qu'elle était déjà dans ma gueule, à moitié croquée..Un dessert ne faisait pas de mal à personne!

Après cela, je m'étirai en bâillant. Pourquoi n'y avait-il personne dans ce couloir? D'accord, on était le soir, mais quand même ce n'était pas une raison pour ne pas venir! Alors que je comptais changer d'endroit, un autre bruit se fit entendre, comme une porte qui grinçait, et je m'installai sur le rebord de la fenêtre la plus proche, me couchai et attendit que la personne arrive. Sans doute que mes yeux devaient briller dans le noir, mais ce n'était pas la chose la plus importante...Après tout, le but n'était pas que l'on passe devant moi sans me voir!

Et si je faisais semblant d'être un de ses chats sans cervelles qui vont se frotter contre les jambes de tout le monde, quémendant des caresses? Cela mettrait peut-être la personne plus en confiance, et cela me changerais de d'habitude...

Quand l'élève, ou du moins c'est ce que j'en déduis vu l'âge, fut arrivée à ma hauteur, je descendis souplement de mon "perchoir", et allai me frotter contre ses jambes tout en ronronnant. Qu'est ce qu'il ne fallait pas faire quand même pour pouvoir avoir une proie...

Des bruits de pas résonnèrent sur le sol de pierre et se répercutaient ainsi tout aussi sur les murs, créant un son étrangement glauque, allant avec l'obscurité du lieu. Je m'avançais mécaniquement dans un couloir quelconque, semblable aux autres, et m'apitoyait sur mon pauvre sort si je croisais un préfet, ou pire un professeur.

Car en effet, le couvre-feu devait être passer depuis un bon moment, aucun élève n'était apparemment présent dans cette partie du château et cela faisait mystérieusement très peur. Je n'avait pourtant pas de phobie ou de "grandes peurs", mais quelque chose me disait de décaper de cette endroit, et vite!
Je n'aurait décidément pas du rester à la fin du cour d'Histoire de la Magie pour en demander plus...

Je marchais, à pas discret essayent de me fondre dans le décor, ou dans le mur pour plus de préférence. A la manière caméléon, je m'apprêtais à tourner dans un couloir adjacent, quand soudain une masse sombre me sauta littéralement dessus, ou du moins sur mes jambes.
Je poussai une petite exclamation étouffée et fermai brusquement les yeux, prise en faute. Puis je senti mes jambes se réchauffer bizarrement et la masse devint soudainement un chat ronronnant.
Soulager, je me penchai vers l'adorable animal et caressai doucement sa fourrure. Que faisait il là? Tout seul, dans le noir?
Bref alors que je le contemplais, soudain une lumière venait de s'allumer dans mon cerveau. Différentes discutions me vinèrent à l'esprit, ne parlait on pas d'un certain chat noir psychopathe?

Mon esprit de logique me cria de prendre la fuite, de courrir, très très vite et de ne pas me retourner, laissant mes doutes s'envoler comme si cette rencontre n'avait jamais eut lieu.
Pourtant je l'écartais d'un seul geste de main en voyant le chat me regarder avec de grand yeux innocents. Comment un animal aussi mignon pouvait être le célèbre tueur sanguinaire qui se baladait dans Poudlard?

*Totalement impossible.* Pensai-je, refusant d'écouter ma raison.

Et alors que je m'asseyait sur le sol froid et que le chat montait sur mes jambes, je ne vis pas la lumière qui s'alluma dans le regard de l'animal, ni ses babines se retrousser de satisfaction à la manière d'un humain.
Il avait trouvé une nouvelle victime.

Cursed Cat Messages : 18 Date d'inscription : 30/05/2010

L'élève finit par s'asseoir par terre, et j'en profitai pour monter sur ses jambes.Après tout, pourquoi rester sur le sol froid alors que j'avais la possiblité d'aller sur elle? Je cotninuai à ronronner tout en me mettant sur ses jambes, réfléchissant au meilleur moyen de "frapper"..Franchement, cet auteur Moldu-là, Nicolas Machiavel ou un nom du genre, avait totalement raison en disant que "Un homme qui veut être parfaitement honnête au milieu des gens malhonnêtes ne peut manquer de périr tôt ou tard" Enfin, plusieurs de ses paroles n'étaient pas mal! Et il avait totalement raison en disant que s'était plus sûr d'être craint qu'aimé, vu que les hommes étaient changeants, timides, dissimulés et âpres au gain...Quoi? Pourquoi est-ce qu'un chat n'aurait pas non plus le droit d'être cultivé? Les hommes l'étaient, alors pourquoi pas moi? Mais la question n'était pas là...J'avais une proie à "agresser"!

Alors...Qu'est ce que je pouvais bien lui faire faire? De toute façon, je n'allais pas pouvoir la tuer, n'ayant pas les moyens ni l'envie de le faire...S'était beaucoup plus drôles de les laisser en vie pour qu'ils aillent après raconter avec ardeur qu'un chat les avaient attaqués. Bien évidement, beaucoup de personnes les prenaients pour des cinglés...De plus, ceux qui les croyaient, comment voulez-vous qu'ils me trouvent parmis tout les chats noirs qu'il y a dans le chateau?

J'eus un léger sourire en voyant les fenêtres non loin de moi...Et si jamais, elles explosaient "mystérieusement"? Bon il faudrait que je me bouge assez vite pour ne pas recevoir de verre, et que, si jamais i l ya quelqu'un d'autre dans les parages ne me voit pas...Quoiqu'il en soit, la jeune fille ne semblait pas du tout inquiétée...Ca allait être encore plus drôle de voir sa tête quand la fenêtre va exploser tiens...Mais en même temps, il ne fallait pas non plus qu'elle ne soit trop gravement blessée, ce ne serait pas drôle si ils décidaient de fermer l'école à cause de cela...Bon d'accord l'autre fois j'ai fait tomber une bibliothèque sur un élève mais ce n'est pas comme si il était mort sur le coup...Ou bien..Je pourrais toujours la stupéfixier et puis faire exploser la fenêtre en faisant attention de ne pas la toucher, juste pour lui faire peur...Mouais c'est ce qu'il y ade mieux je pense...

Après quelques minutes, j'eus un autre sourire, et regardai la Serdaigle, avant de sauter hors de ses bras, me ré-installant sur l'appui de fenêtre. Je la fixai durant quelques instants, me focalisant sur ce que je devais faire. JE n'avais pas la moindre idée de pourquoi je savais lancer quelques sort basiques, ni comment, mais je n'allais certainement pas me plaindre! Je finis par fermer les yeux, et essayai de stupéfixier l'élève.

J'observais avec satisfaction le chat assis tranquillement sur mes jambes croisée. On m'avait toujours dit que j'avais du feeling avec les animaux. J'eus alors une petite pensée à mon beau minou qui m'attendait bien "sagement" à la maison , surement peloter contre son coussin préféré ou sur le comptoir de la cuisine, miaulant pour quémander de la nourriture.

Bref plus l'animal ronronnait, plus mon inquiétude grandissait, et si un préfet passait dans ce couloir? Ce ne serait pas banal.
Je soupirai doucement, mais qu'es-ce qui m'avait prit de rester ici ? Ah oui le regard de ce drôle de chat.
Bizarrement je sentais que quelque chose allait se passer, je ne sais pas très bien comment, ni pourquoi, mais l'obscurité du couloir, la fraicheur de la saison, les yeux fluorescent de l'animal, tout ceci resterait surement graver à plus profond de mon être.

Nerveusement, je plongeai ma main dans ma chevelure argentée et cherchai une quelconque occupation, qui fut de regarder les fenêtre.
Celles-ci étaient légèrement touchées par le givre et paraissaient aussi froides que de la glace, on voyait aussi quelques flocons tomber sur leurs rebords. L'hiver.
Je poussai un soupir inaudible en pensant aux futur batailles de neiges qui allait se dérouler dans l'enceinte du château.
Magnifique, à tout les coups, j'allais être toucher.

Je caressai encore l'animal, quand celui-ci bougea légèrement et leva la tête vers moi. Je fut ainsi plonger dans un regard anormalement orangé. N'ayant jamais vu de pareille, je restai, les deux yeux ronds comme des flancs à contempler le chat , qui avait étrangement les babines retrousser en un sourire.

*Attendez, ca peut faire ça un chat?* Songeai-je, décontenancé.

Celui-ci sauta rapidement sur l'appui de la fenêtre et me fixa, plongeant de nouveau son regard orange pailleté de safran. Je restai assis à regarder un chat noir étrange, et l'idée de m'enfuir en courant ne m'avait même pas effleurer l'esprit, de quoi s'interroger sur sa santé mental...
Soudain, mon corps s'arqua violemment et un poison paralysant se propagea rapidement dans mes veines. En un instant j'étais stupéfixier.
Mais que ce passait-il?
J'essayais vainement de me tirer de ce pétrin, mais rien ni faisait, je m'étais bêtement fait piéger.
Une question subsistait : Mais qui m'avait donc lancer ce sort?
Mon regard divergea vers l'animal qui me fixait toujours, du haut de son trône, tel un roi, admirant son œuvre.

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Après quelques instants, je rouvris les yeux, tout en espérant que j'avais réussi mon coup. En voyant la position de l'élève, je commençai à balancer ma queue de gauche à droite d'un air satisfait. Cela aurait été parfait si je pouvais lire dans ses pensées! Mais bon, je savais lancer des sorts basiques et sourire...Génial pour ce dernier point, cela va me sauver la vie si jamais je me retrouve face à un Loup-Garou...Mais si je venais à en rencontrer un, je pense qu'il vaudrait mieux que j'aille me réfugier dans arbre jusqu'a ce qu'il parte!

La Serdaigle finit par porter son regard sur moi. Tiens, aurait-elle deviné qu'il s'agissait de moi qui lui avait lancé un sort? En même temps, qui d'autre aurait pu le faire? Il n' avait strictement personne dans les alentours!

Je redescendis de mon piédestal pour la deuxième fois, et m'avançai lentement vers la jeune fille, avant de frotter une patte par terre. D'accord, on dirait un chien qui enterre ses besoins, et alors? Si je voulais "signer" il fallait bien que je trouve quelque chose pour le faire! Et disons que la poussière sur le sol ne manquait pas ici...En même temps vu le nombre de gens qui passent la journée par ici...

Quand j'estimai avoir assez du mélange poussière/terre/ et autre machin qui traîne par terre, sur ma patte, j'allai le plus près possible de l'élève et levai ma patte avant droite avant d'éternuer. Merlin! Si je continuais à éternuer au moment où la victime est censée avoir le plus peur, ça ne marchera jamais! J'aurais peut-être du mettre moins de poussière...Quoiqu'il en soit, je posai fièrement ma patte sur son ventre, et admirai la marque de patte sur son uniforme. Maintenant, il ne me restai plus que les fenêtres! ...Je pense que je me contenterai de briser celle d'à côté pour être sur que ça ne me touche pas...

Je me rasseyai par terre, et fixai la fenêtre à ma gauche, avant de fermer les yeux. Mais aucun bruit ne se fit entendre...Bizarre, une fenêtre qui se brise c'est censé faire du bruit non? Sous le coup de la frustration, je plaquai mes oreilles contre ma tête et feulai en diretion du stupide morceau de verre, qui ne se cassa toujours pas...Non mais il se fiche de moi? Si je veux qu'il se brise, il se brisera!

Alors que mon corps était tendu à l'extrême, le chat noir sauta de son accoudoir et se dirigea lentement, la démarche fière, vers moi. N'importe qui aurait-pu s'interroger sur le comportement étrange de cette animal, pourtant lors de ma rencontre avec celui-ci, je n'avais pas senti le danger, et à présent, me voila entraver par un sort et prêtre à me faire déchiqueter sur place. Bon, maintenant je ne pouvais nié ce que l'on raconte sur le "Cursed cat", comme l'avait si bien dit mes compères, un chat roderait apparemment dans le couloirs, attendant le moment venu pour s'attaquer à une victime...

En bref, j'avais maintenant certitude que cela n'était pas que des histoires à dormir debout...Et ce n'était pas du tout rassurant.

L'animal, enfin arriver à ma hauteur, sembla faire de curieux cercle avec sa patte. Puis il la souleva, la regarda et hocha la tête, apparemment satisfait. Il s'avança alors devant moi et posa lentement ses coussinets sur mon uniforme, le salissant de poussière.

...Bon, il n'y avait de quoi paniqué, le gentil chat voulait surement faire joujou avec moi, c'est tout! Après tout, peu être que tout cela n'était qu'un rêve! Je vais me réveillé dans mon lit, ou mon gentil papa m'apportera mon petit déjeuner, tout beau, tout sourire. Aaaah qu'est-ce que j'aurais donné pour être à la maison!

Bref, le chat commença à fixer les fenêtre, semblant réfléchir.
L'animal se concentrait apparemment sur cette fenêtre, qui ne bougeait pas d'un millimètre. Après quelques instant d'intense concentration, rien n'aboutit.

Je me demandait curieusement ce qu'il faisait, c'est vrai, autant que je sache comment j'allais mourir. Je me baffai mentalement, que raconte-je encore, je n'allais surement pas mourir ici! La poussières devait m'avoir monter au cerveau.

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